BAROCCO DE NUIT A LA BARAKA

Mise en scène d'Emmanuel Billy

Création en 1998 au Volcan du Havre

BAROCCO DE NUIT A LA BARAKA
Ou sortie de nuit chez Momo pour trois nanas dans un bouge qui bouge dancing bar de nuit karaoké club, banlieue nord nationale 3

"Ma Marie à ni plus ni moins, simple et honnête, courageuse au besoin, souvent gracieuse, peu astucieuse, quelquefois taquine, un peu coquine, rarement catin, toujours fragile, jamais docile, un tant soit peu naïve. D'une famille nombreuse où les fins de mois sont toujours difficiles… Alors ma Marie n'a qu'une envie c'est de s'arracher, foutre le camp."
Le Portier

De vraies tragédies tournées en dérision
Sur fond de néons racoleurs, Momo, le portier, harangue la foule en l'invitant à pénétrer dans la "Baraka", une boîte de nuit où tout peut arriver. Encore toutes intimidées, trois Marie, trois jeunes femmes liées par le même prénom, se lancent dans l'aventure, espérant rencontrer en ces lieux l'âme-sœur, le mâle de leurs rêves. Mais en ces temps de guerre, les hommes manquent cruellement et Momo, diabolique magicien de la foire aux vidéo-fantasmes, n'a rien d'autre à leur offrir que des hommes virtuels, boys-bands fous de leurs corps et autres amants tout aussi factices. Entraînées dans cette ronde de nuit aux allures de "tango de la vie", où tout est illusoire sauf les souvenirs d'enfance et la solitude du "vrai désir", les trois Marie finiront, contre toute attente, par se rencontrer elles-mêmes… Mais le destin est sans pitié.

REVUE DE PRESSE :

Du théâtre qui mélange les genres
L'occasion de rencontrer un style, une écriture ainsi que des comédiens virevoltants et gonflés d'énergie brute. Le jeune metteur en scène est un touche-à-tout qui se plaît à dynamiter les conventions dans un ensemble particulièrement bien réglé. Le ton est résolument léger, humoristique et décalé, y compris lorsqu'il s'agit d'aborder des thèmes graves comme la guerre ou l'inceste. Cette énergie est ici communicative, ce que l'on pourrait souhaiter pour nombre de spectacles de théâtre.

Paris Normandie. 11/02/98

BAROCCO